Glissements de babouches du côté du pétrole

Le pétrole, d’après « BP Statistical Review (2016), c’est 91,67 M de barils par jour, et toujours 32,9%
du « mix énergétique » de économies (contre 6,8% pour l’hydro-électrique, qui arrive loin derrière le
gaz et … le charbon, tandis qu’encore après on a 4,4% pour le nucléaire et 2,8% pour le
renouvelable).
En termes de production les Etats-Unis sont ex-aequo avec l’Arabie Saoudite, avec 13% de la
production mondiale chacun.
En termes de réserves prouvées, l’Arabie Saoudite, l’Iran l’Irak et le Koweit représentent ensemble
pas loin de 80% des réserves de l’OPEP qui, elle, pèse 71% desdites réserves.
Les réserves du Venezuela sont assez énormes, mais difficiles à exploiter et peu rentables, sans parler
des autres difficultés du pays (Maduro veut « restructurer » la dette du Venezuela, c’est-à-dire
renégocier les conditions de remboursement de la dette du pays, qui risque de faire défaut, ce qui
affecterait méchamment Goldman Sachs, qui avait décidé d’investir largement cette année sur la
dette de la compagnie pétrolière nationale).
A ce petit jeu, on voit assez facilement que c’est le Canada qui est le mieux placé si la géopolitique
s’affole dans le Golfe et, au fait, … ne serait-ce pas un peu le cas ?