Ils projettent l’image d’un géant ultra-fort qui pose ses choix par conviction, mais est-ce le cas ?
Si les USA ferment leurs frontières, c’est parce qu’ils accumulent, années après années, et depuis des décennies, des déficits commerciaux, donc des dettes extérieures.
En Europe, comme ailleurs, la vérité toute crue, c’est qu’ils se replient.
Ils arrêtent de financer des organisations internationales à l’initiative de la création desquelles ils étaient le plus souvent (OMS).
Pas vraiment le pays qui, à l’issue de la deuxième guerre mondiale, représentait directement ou indirectement près de 75% de la production industrielle mondiale et qui était, et de très loin, le premier créancier du monde.
Et pourtant, ils arrivent encore à projeter dans les médias une certaine image de la force.
Quand on se contente de lire les faits, on ne peut que voir autre chose : le colosse a pris conscience qu’il repose sur des pieds d’argile.
Tous les trimestres, les USA se retrouvent avec 100 milliards de dettes publiques en plus !
A plus de 55% environ, cette dette est en des mains étrangères.
Cela fait longtemps qu’elle n’est plus remboursée : à chaque échéance, l’état américain remplace ses anciennes dettes par des nouvelles. Et il s’est déjà retrouvé au moins deux fois à ne plus pouvoir payer ses fonctionnaires fédéraux… Il a même trouvé un nom pour cette situation : « shutdown ».
Au rythme de 100 milliards en plus par trimestre, il ne faut pas être l’homme le plus riche du monde pour comprendre que « ça devient compliqué », pour rester poli et n’utiliser qu’un doux euphémisme.
Et le sujet n’est pas précisément un secret d’état…
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