L’ESG vise à encourager les investissements responsables, en mettant l’accent sur l’environnement, la responsabilité sociétale et la bonne gouvernance.
C’est au nom de l’ESG que jusqu’à ce que commence la guerre en Ukraine, les fabricants de matériel de défense ne trouvaient plus d’investisseurs, ce qui me paraît hautement discutable, voire même franchement dangereux, en termes de bonne gouvernance, par exemple.
C’est au nom de l’ESG aussi, au moins en partie, que nous payons notre énergie particulièrement chère, puisque les pétroliers sont assez systématiquement em… és quand ils investissent, si tant est, comme pour les fabricants d’armes, qu’on consente encore un peu à leur consentir de l’argent pour ce faire. Or, dans « transition énergétique », il conviendrait de ne pas oublier qu’il y a « transition », et il conviendrait aussi de se tracasser de certaines réalités physiques, comme par exemple le fait que dans ces très nécessaires « métaux rares », il y a « rares ».
C’est au nom de « l’ESG » toujours que les éoliennes sont surfinancées, elles qui non content de ne pas être rentables du tout, ont contribué plus que n’importe quel autre investissement à la production de CO2 en favorisant l’industrie gazière du fait de leur fonctionnement intermittent ! Ecologie et cohérence semblent être deux notions très séparées.
Eh bien, c’est désormais officiel : l’épargnant des pays développés n’en a rien à secouer de l’ESG, cette mode qui anime les hautes sphères, celles qui ont très largement perdu tout contact avec la réalité et posent des choix dont tout le monde peut observer qu’ils produisent parfois des effets exactement contraires à ceux qui sont prétendument recherchés (voir l’exemple que je viens de citer).
Même si, comme vous l’aurez deviné, c’était mon impression et celle de pas mal de professionnels en contact direct avec la clientèle, ce n’est pas moi qui le dit, c’est une étude menée par Allianz.
A lire ici.
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