Il est certaines conversations qui nous marquent, parce que notre interlocuteur, soit qu’il ait beaucoup réfléchi à une question, soit qu’il soit particulièrement inspiré au moment où il vous parle.
Souvent, la plupart des gens se contenteront de garder ces réflexions en tête pendant quelques temps, mais elles s’effaceront.
Convaincu de la justesse du propos de Marc-Aurèle qui prétendait que « la qualité de nos vies dépend de la qualité de nos pensées », je me suis efforcé, depuis plusieurs années, de noter ce genre de conversation quand j’ai la chance d’en avoir.
Relire, voire aussi restructurer, en les rassemblant par thèmes, ces notes éparses qui s’accumulent au fil du temps constitue une très grande source d’inspiration.
Hier, j’ai entendu quelques phrases toutes simples, mais étonnant lumineuses, frappées au coin du bon sens.
« Il y a, dans notre société, surtout aux étages supérieurs, beaucoup de cupidité et de cynisme d’une part, et beaucoup d’incompétence, d’autre part. »
Cela rejoint une idée que je me fais depuis longtemps que, dans les faits, notre société a tendance a encourager le vice et, au contraire, à ne pas du tout encourager, voire même à décourager la vertu, deux notions qui sont manifestement passées de mode au point qu’on n’en parle quasiment plus jamais en ces termes.
Sur ce premier point, cela faisait plaisir de rencontrer et d’entendre quelqu’un d’autre qui semble avoir réussi à conserver, dans le milieu financier, tout comme moi, une âme de Boy-Scout.
J’ai trouvé la formule aussi synthétique que parlante.
Mais c’est sur un propos concernant le management que j’ai trouvé sa pensée encore plus lumineuse.
Je vous la livre ici.
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