La Chine est un énorme exportateur net, qui accumule donc des réserves de change.
A l’instar du Japon, et à l’exact opposé des Etats-Unis, la Chine a une dette qui est détenue plus que largement par des Chinois, et pas par l’extérieur.
En marge du rapport de la banque mondiale réalisé à propos de l’économie mondiale pour 2017, le constat a été posé que la chine est devenue en équivalent de pouvoir d’achat, la première puissance économique du monde.
En 2016, grâce surtout au Japon, et pour la première fois, plus de cinquante pourcents des brevets déposés dans le monde venaient de l’Asie : cette proportion ne fait que grandir, depuis lors. L’Occident, lui, dépose surtout des marques, qui sont loin d’avoir toujours une valeur intrinsèque énorme, comme le soulignait déjà il y a des années Naomi Klein dans son ouvrage très alter-mondialiste mais pas dépourvu de sens: « No Logo ».
En février 2018, la Chine a ouvert à Hong-Kong un marché à terme sur le pétrole, qui est coté en Yuans, et la Russie a commencé à réaliser un maximum de transactions dans cette monnaie., les deux pays ayant manifestement pour but d’unir leurs efforts pour « dédollariser » leurs échanges.
Cela signifie que le Yuan commence à grignoter de très sérieuses parts de marché au dollar. Mais jusqu’où et comment en tirer parti ou se préserver des effets de cette évolution ? Comment va-t-elle nous impacter ?
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