Comme chacun ne le sait pas assez, les fonctionnaires de l’UE et, à plus forte raison, les eurodéputés, ne paient pas un seul euro d’impôt.

La seule très légère retenue qu’ils ont à subir sert à alimenter un fonds de capitalisation qui leur permet de partir en général millionnaire à la retraite (ce qu’un juge à la CJUE peut espérer déjà autour de quarante ans).

Ne pensez pas qu’ils paient la TVA ou d’autres taxes et accises comme vous et moi : même pour acheter des petits pois et carottes, ils disposent, à Bruxelles comme à Luxembourg, de magasins dédiés, cachés aux yeux du grand public, où ils peuvent tout acheter hors taxe. A Luxembourg, ce magasin est un double, au sous-sol, du magasin Auchan du Kirchberg.

Zéro différence avec la apparatchiks de l’ex-URSS.

Aucun, je dis bien aucun « paradis fiscal » sur cette planète n’offre autant d’avantages que cette splendide zone offshore que constituent les institutions de l’UE, ce que n’a jamais manqué de souligner avec virulence M. Farage, particulièrement quand les eurodéputés attaquaient la City, dont cet ancien trader était issu.

Bizarrement, les journaux de masse, sponsorisés par les états membres ont assez peu relayé ce genre d’infos. (1,6 milliards d’euros de budget annuel, en France : dans son rapport, la Cour des comptes souligne que ce n’est pas que pour des pures raisons financières que cela lui semble malsain). Une coïncidence, sans doute.

Les temps changent.

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