Parmi les normes qu’elle a récemment pondues, l’UE a créé le « DMA », « Digital Market Act ».
Cela nous concerne tous, puisque, grâce à lui, les gatekeeper, à savoir les plateformes qui permettent d’accéder aux principaux services sur Internet, sont obligées « d’adopter » . Elle des pratiques jugées plus concurrentielles.
Cela me pose personnellement de nouveau un problème en tant que juriste, puisqu’ici, ce n’est pas l’abus de position dominante qui est sanctionné, ce que la Cour de Justice européenne fait régulièrement fort bien depuis bien longtemps quand il y a lieu, mais la position dominante elle-même !
Chacun d’entre nous, en tant qu’internaute, voire même en tant qu’utilisateur de la version en ligne de la suite Office, a pu constater les splendides effets de cette « norme » : tout est beaucoup plus lent.
S’agissant d’outils intimement liés à notre sacro-sainte productivité, l’UE est encore en train de ralentir son tissu économique en le privant de la performance d’outils dont ses concurrents continuent, eux, à tirer pleinement parti.
Juridiquement, le problème évoqué ci-dessus ne va pas rester le seul très longtemps.
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