Il n’y a pas que le UK qui, en s’affranchissant unilatéralement du protocole nord-irlandais, défie ouvertement l’UE.

Deux commissions du Parlement européen refusent d’inclure le nucléaire parmi les énergies « vertes » dans l’Union européenne, ceci sous l’influence d’une union de partis européens antinucléaire très relayée aussi auprès du personnel supposé apolitique des institutions.

La décision, dont chacun pensera ce qu’il veut vu le contexte énergétique européen, me paraît pour le moins interpellante. Vu d’où je suis, et même si je peux me tromper, ça ressemble un peu à un suicide.

La décision en question semble néanmoins sur le point d’être entérinée, ce qui signifie que les investissements dans le nucléaire ne bénéficieraient pas d’incitation.

En parallèle, l’ensemble du Conseil des ministres français, pourtant en affaires courantes, a annoncé la volonté de la France de « ne pas exclure une renationalisation d’EDF en vue de maintenir le redéploiement du nucléaire ».

Cela signifie qu’outre qu’aucun pays membre ne respecte plus trop les traités en matière de gestion des finances publiques, ce qui ne semble inquiéter personne à part un peu l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas, les belles idées de concurrence et autres émanant de l’UE commencent à être très ouvertement remises en cause, elles aussi, par certains des pays membres les plus prépondérants.

Cela n’a rien d’anodin et cela le sera de moins en moins, surtout si, outre que l’absurde le dispute de plus en plus souvent au tyrannique, les Eurocrates continuent à donner à tout le moins l’impression d’être à ce point déconnectés des réalités.

Il est vrai que « nous » et plus particulièrement les Allemands, devrions bientôt avoir du gaz israélien.

Quant au nucléaire (civil), EDF espère aussi décrocher des contrats clés en Inde, en Pologne et en République tchèque et veut surfer sur le marché des petits réacteurs nucléaires modulaires, ceci tandis que Berlin débloque 10 milliards pour sauver de la faillite Gazprom Germania« le » Gazprom Russe diminuant, lui, de 40% ses livraisons à l’Allemagne, dont certaines usines seront donc bientôt à l’arrêt.

Un tiers de l’énergie électrique produite en Europe vient du nucléaire. Rappelons tout de même aussi, si le CO2 est bien l’objectif, qu’une centrale nucléaire n’émet AUCUN CO2, ce qui n’est pas le cas du gaz.

Allons un peu plus loin dans l’observation…

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