Comme annoncé notamment la semaine dernière par votre lettre préférée, le fait que la BCE ne rachètera plus les dettes des états membres n’était déjà pas fait du tout pour aider les taux d’emprunt de l’état français à se détendre.

Et voilà ce bon Monsieur Bayrou qui parle de réformer les retraites dans le sens d’un alourdissement budgétaire structurel aussi fort que durable.

En bonne logique, les taux français grimpent. C’est même à un dérapage qu’on assiste du taux d’emprunt français lorsque l’on observe le spread par rapport à l’Allemagne.

à 10 ans autour de 2.60% en début d’année, c’est-à-dire il y a dix jours ouvrables à peine.

Elle est, ce matin, lundi 13 décembre (09 :30), à 3.42% !

Un dérapage dangereux pour toute la zone euro et la monnaie unique : un spread (écart de taux) entre ces deux pays, au-dessus de 0,86 % est considéré comme une cote d’alerte.

Qui a toujours ses économies en euros ?

Pour info complémentaire, en quatre ans, les obligations chinoises ont plus que doublé en valeur par rapport aux obligations françaises.

Quand les taux d’intérêts sont au-dessus du taux de croissance de l’économie, cela amène un krach obligataire : même Monsieur Keynes est d’accord là-dessus.

Donc, à priori, la baisse n’est pas forcément finie, loin de là.

Parallèlement, et avant ces petites aventures franco-européennes qui ont beaucoup de chances d’impacter l’euro, la banque Goldman Sachs anticipait déjà, à la fin de la semaine dernière, une hausse de 5% de la valeur du billet vert, endéans l’année.

Et il ne s’agit que d’une moyenne, face à l’ensemble des autres monnaies.

Face à l’euro, cela risque d’être bien plus.

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