En France, le gouvernement a décidé de dissoudre Civitas, une organisation catholique intégriste accusée de vouloir « entrer en guerre contre la République » y compris par « la force ». Peut-être pas faux. Je n’en sais rien. Par contre, l’observatoire des droits de l’homme souligne que c’est tout de même la 34ème organisation dissoute par le Gouvernement depuis 2017, en France. Il y en avait 11 sous M. Hollande et 2 sous M. Sarkozy.

Dans « Civitas », on entend « citoyen »… Le nom est suggestif et sans que je sache quoique ce soit sur cette organisation, il m’a donc inspiré ce très bref article.

Je ne dis pas que c’est une mauvaise décision, mais il m’aurait semblé qu’au pays qui aime à rappeler qu’il a donné au monde les droits de l’homme et du citoyen, une procédure aussi unilatérale et à ce point à la main, très discrète en l’occurrence, pour ne pas dire opaque, du gouvernement, me paraît en soit susceptible de faire le lit des populismes de tous poils.

Amusant, puisque, parallèlement à la déclaration du gouvernement sur ce point, M. Macron a annoncé que pour fêter les 65 ans de la Constitution, il allait proposer de la réformer pour « répondre aux aspirations démocratiques des Français »… Quelles aspirations ? Celles de procès équitables ?

Dans le même temps, le groupe transpartisan « Quotat Climat », au sein duquel ne sont présents aucun membre du parti républicain ou du rassemblement National et où tous les autres partis sont représentés a déposé tranquillement un projet … de censure, visant à interdire tout article jugé climatosceptique.

Les mots comme « patrie des droits de l’homme et du citoyen » ou « liberté d’expression » commencent vraiment à sonner de plus en plus comme une légende pour enfants…