Fidèle à la tradition instaurée lors du précédent mandat de Monsieur Trump, la presse Européenne critique surabondamment ce dernier, quoiqu’il fasse, tous les jours et même au-delà de lui, maintenant,  « l’Amérique ».

Ça, c’est nouveau.

Cette dernière, c’est-à-dire le peuple américain, n’est pourtant pas intégralement « dans le camp » de monsieur Trump.

Il semble même que pas mal de Républicains commencent à s’inquiéter de sa politique, mais qu’à cela ne tienne : ceux parmi les européens qui ont commencé avec de l’anti-Trump continuent sans vergogne et sans mesure avec de l’anti-américanisme, ce qui contribue à accentuer l’écart qui est en train de se creuser entre les deux blocs occidentaux.

Mais, peut-on attendre des décisions intelligentes de la part de nos « élites actuelles » ?

Je ne veux pas parler du fait que nos beaux appareils ne poursuivent la corruption, au sens le plus large, que quand ça les arrange, tout en manquant sérieusement de fermeté vis-à-vis d’eux-mêmes, non.

Je pense plutôt à deux exemples un peu plus fort.

Premier exemple. Comme me le disait récemment en substance un membre du corp diplomatique allemand en poste à Bruxelles : « Je crains fort que mon pays, sous l’égide de la Prusse, pour qui c’est manifestement atavique, se remette à penser à des conquêtes à réaliser à l’Est, alors que ça fait mille ans que ça ne marche pas. »

Deuxième exemple, dans la foulée du précédent.  J’en connais qui, ne s’appelant plus « chevaliers teutoniques », ont raté magistralement leurs deux dernières tentatives faute de pétrole.

800 milliards d’euros pour la défense ? Sympa, mais…non seulement, personne ne sait trop bien où « on » va aller les chercher (dans vos assurance-vie pour commencer, mais ça ne suffira pas), mais de surcroît, sans pétrole, comme l’a fort bien démontré la dernière guerre mondiale, des Panzer, « ça va marcher beaucoup moins bien, forcément »(comme aurait dit Bourvil).

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