Ce que nous apprend l’Ukraine

Deux petites précisions d’entrée de jeu par rapport à l’actualité telle que véhiculée par les médias de masse :

• La Crimée n’aurait pas été « annexée » par la Russie. D’abord, la Crimée a une population Russe à 90% établie depuis plus d’un siècle en Crimée et n’y dispose pas que de bases militaires marines. Elle y a aussi, depuis bien longtemps, une Université. La Crimée a fait l’objet d’un « referendum d’auto-détermination, procédure prévue par le droit international dont le résultat était prévisible vu la densité de population Russe. C’est la même problématique que la Sarre, restituée à l’Allemagne par la France au terme de la même procédure. Simplement, sous la pression des occidentaux, personne n’a reconnu, au niveau international, la validité de ce referendum. Son initiative serait dû à des personnes infiltrées en Crimée, tandis que nombre de votes auraient été achetés.
• On n’en parle jamais, mais une grande partie de l’Est de l’Ukraine, et au moins la totalité des provinces de Lougansk et de Donetsk sont purement et simplement occupées par des troupes de l’armée régulière Russe venue en « mission de police » pour protéger les minorités russophones pro-russes qui auraient été en butte aux exactions des Ukrainiens depuis la chute de l’URSS.

Je ne comprends pas pourquoi on parle abusivement de « l’annexion de la Crimée » sans évoquer les doutes et l’absence de reconnaissance internationale qui pèsent sur une procédure légitime et pourquoi, par ailleurs, on ne parle jamais du fait que l’Ukraine EST un pays très clairement d’ores et déjà envahi et occupé par l’armée Russe.

L’ONU et la Croix Rouge évoquent plus de 14.000 morts et il suffit de se rendre en Ukraine, même à Kiev, pour savoir que les deux armées se font face : il y a d’ailleurs un « no man’s land » entre les deux lignes de front. Ce n’est un secret pour personne que les snipers s’en donnent à cœur joie tous les jours.

Je vais me répéter et, en tant qu’habitant du Royaume de Belgique, je me sens particulièrement concerné, mais la première mission de l’OTAN, dont le siège se situe dans le pays dont je suis résident, n’est-elle pas d’ABORD d’assurer la sécurité des pays membres, c’est-à-dire de ceux qui sont DÉJÀ membres.

Au-delà de cela, petit tour du dessous des cartes, dans la région.