Comme chacun le sait, les affaires aujourd’hui ressemblent assez peu à une conduite pépère le dimanche pour aller se faire un petit pique-nique par une journée chaude d’été.
Il faut compter avec des risques géopolitiques, des risques sociopolitiques, des ruptures d’approvisionnement, des normes, des risques de procès dans tous les sens … et des… etc. et, au total, faire des affaires aujourd’hui ressemble plus à prendre la route avec des pneus lisses alors qu’elle est gelée et qu’il y a des snipers à l’affût des deux côtés.
La principale difficulté croissante à laquelle il va falloir faire face, ce sont bel et bien les limites physiques qui, elles, se moquent pas mal de la politique.
On peut lire un peu partout que pour consommer comme des Australiens, il faudrait pouvoir disposer de neuf planètes Terre. Comme des Américains, il faudrait à peine moins. Comme des Indiens, par contre, nous pourrions nous contenter de 0,2 planète !!!
Neuf planètes… à part pour les Indiens et quelques autres, comme disait Churchill, immanquablement, s’agissant de limites physiques, il va être nécessaire de verser « du sang et des larmes »…
Mais pas que… Je ne sais plus où j’ai lu qu’être gestionnaire, quand tout va bien, est très facile, mais qu’être un bon gestionnaire quand les choses vont moins bien est un tout autre sport.
Vu que demain ne ressemblera pas du tout à aujourd’hui, il y aura donc, dans le futur, des gagnants et des perdants !
Ceux qui sauront s’adapter et anticiper gagneront. Beaucoup. Pourquoi ? Parce qu’à l’aune de ces limites physiques que souligne la problématique actuelle de sécurité énergétique, il est évident que nos infrastructures sont intégralement à revoir. Donc le marché est énorme.
Et avant les infrastructures, il y a notre mode de pensée. Nous ferions bien de nous poser de façon infiniment plus systématique la question de la résilience, par exemple.
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