Brexit : un délai complémentaire pour quoi faire ?

1001 jours après le vote du Brexit, l’Union Européenne et le Royaume Uni semblent vivre un cauchemar des mille et une nuit.

Le Brexit, est-ce vraiment grave ? L’Angleterre affiche un pourcent de croissance. Au regard du foin qu’ne font les journaux, on est loin de l’apocalypse.

Qu’y a-t-il de vraiment nouveau dans le Brexit ? Cela fait à peu près trois siècles que les Britanniques s’interrogent pour savoir s’il serait mieux d’être « in » ou « out » ?

Au Moyen-âge, l’Angleterre était d’autant plus intimement liée au Continent qu’elle se sentait légitimement habilitée à conquérir la France (tout en manifestant un respect tout aussi constant que de très bon aloi pour la ravissante et très sympathique Commune de Saint Emilion, preuve qu’il n’y a pas que des mangeurs de mouton à la menthe, dans ce pays).

A partir du XVIIème siècle (à force de se prendre des branlées, sans doute), l’Angleterre se redéfinit sur un axe aussi maritime que colonial. Son horizon devient alors le Monde, et non plus l’Europe.

Par contre, l’Europe reste l’endroit où se joue sa sécurité, son insécurité, et le déploiement de ses principaux rivaux (Coucou !! Re-voilà la France !!).

Depuis 1945, les anglais semblent bloqués dans un dilemme dont ils n’arrivent pas à sortir : ils passent leur temps à se demander si leur intérêt est plutôt Européen ou plutôt mondial.

Malheureusement, le point final à ces tergiversations n’est pas pour tout de suite.

Par contre…