Traditionnellement, dans le capitalisme, un entrepreneur qui a une idée va se tourner vers des actionnaires qui vont placer à risque des fonds dans son entreprise, dès les débuts de celle-ci.
En échange, les actionnaires disposent d’une sorte de droit à percevoir des « loyers » sur les revenus de l’entreprise, baptisés « dividendes ».
Il est donc logique que l’entreprise cherche à maximiser ses profits, ce qui la pousse, si on caricature, à payer ses collaborateurs pas trop chers et à vendre ses produits le plus cher possible, sans aller au-delà des limites légales qui définissent l’arnaque.
A l’heure actuelle, plein de gens qui n’ont pas du tout de capitaux peuvent avoir des idées qui, en outre, sont le plus souvent assez faciles à développer et mettre en œuvre, au travers d’un logiciel et de ses dérivés sous forme « d’applis ».
Par contre, la diffusion de l’appli à une échelle mondiale importante exige de dépenser des sommes pharaoniques en marketing et en communication, qui deviennent, presque plus que l’innovation, le nerf de la guerre pour quantité de PME du secteur High Tech.
C’est dans ce contexte qu’il semble qu’un volet « sociologique » du capitalisme 2.0 n’ait pas encore été ni observé, ni encore moins fait l’objet d’une quelconque étude, alors qu’une révolution plus que majeure est peut-être en marche.
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