Monsieur Trump mise donc sur des taxes, sur le protectionnisme et sur l’inflation pour réindustrialiser son pays, d’abord, et en (re)faire un grand exportateur, ensuite. Pour cela, c’est évident, il a besoin d’un dollar faible. Il convient de se positionner sans tarder en ce sens.
En attendant, le déficit commercial, qui reste structurellement énorme aux Etats-Unis et semble constituer le défi majeur du nouveau président, pourra-t-il être juguler par des taxes ?
Sous question : ces taxes ne risquent-elles pas d’être répercutées sur le consommateur américain qui, en définitive, subirait cette politique plus qu’il n’en tirerait de bénéfice ?
Impossible à dire. Affaire à suivre. Dans la durée. Si ça marche, je sens que l’homme à la mèche va nous faire des émules.
Et si je vous disais que Trump est Marxiste.