Après les multiples scandales de la Deutsche Bank, celui plus récent de « Wirecard » (société cotée où rien n’était vérifié par personne), voici maintenant, toujours au sein des pays dits vertueux, celui de la DanskeBank. Même principe : le papier se laisse faire… et ceux qui sont censés contrôler découvrent le pot aux roses quand il est par terre, voire quand ils le prennent sur la tronche.
Les valeurs mobilières, surtout américaines, surtout dans la tech constituent une bulle et tout le monde n’est pas dupe… surtout pas les japonais de SoftBank qui après avoir fait monté les cours des titres sursouscrit par la masse des « Robin Hood Traders » ou « traders du coid », ont « shorté », c’est-à-dire pris des positions à la baisse sur ces mêmes titres amenant en quelques jours une correction de 10 %… et des profits de titans dans les deux sens.
L’affaire a été révélée par le Financial Times. Ça s’appelle de l’agiotage. Bien fait, c’est légal, et vieux comme le monde. A ce petit jeu, les petits porteurs se font rincer systématiquement par les pros.
Si vous voulez voir un film passionnant sur le sujet, je vous recommande « Le sucre », avec l’excellent Depardieu en remiseur et les regrettés Carmet et Piccoli dans les deux autres rôles principaux.
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