Quoiqu’on en puisse penser, Monsieur Bachar El Asad est toujours aujourd’hui le dirigeant légal de la Syrie.

Au contraire de celle de la Russie, qui a été appelée en renfort par le régime en place pour aider les troupes Syriennes contre l’E.I. (merci les Russes), « notre » intervention (France + USA + Belgique + Angleterre) est doublement illégale : non seulement, « nous » n’avons pas été appelés par le régime en place, mais, pour ne prendre que l’exemple de la France, une déclaration de guerre à un pays tiers est sensée être votée par l’Assemblée Nationale, quod non (le bombardement conjoint France + USA, effectué par un Rafale a été décidé par M. Macron, tout seul dans son coin : illégal, du simple point de vue du droit franco-français.

Or, quand on bombarde régulièrement ou même de temps en temps ou même ne fut-ce qu’une fois, en passant, un objectif situé dans un pays tiers avec des avions de guerre, c’est bel et bien un acte de guerre.

Que penserions-nous si un pays tiers venait bombarder Colmar, juste une petite fois, en passant ? On se dirait que ce n’est pas grave, vu que ce pays ne nous a pas déclaré la guerre ? On tendrait gentiment la joue gauche, pour une deuxième passage ?

« Nous » sommes bel et bien présents et « nous » avons déjà agi et, en l’occurence, c’est un des membres de l’OTAN (dont le siège est à Bruxelles, à deux heures et demie d’avion de ligne de Moscou, pour rappel) qui est « autorisé » à mener une attaque en Syrie, pays où sont légalement déployées des troupes Russes.

« Nous » sommes donc TRES concernés.

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