Dans la presse de masse occidentale, on a eu l’habitude de critiquer très nettement la bonne entente, à tout le moins personnelle, qui pouvait exister entre M. Trump et M. Poutine.
On a même pu avoir l’impression qu’avec l’élection de Joe Biden, les USA allaient prendre une revanche sur la Russie. « Revanche » est d’ailleurs explicitement le terme utilisé par l’Institut Français des Relations Internationales, en abrégé « lIFRI », Think Tank privé très bien-pensant, plutôt considéré comme « de gauche » et en tous cas absolument Atlantiste.
Il n’en a rien été : la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine, à Genève, en marge d’un G7 qui se veut « rassembleur du monde libre » et se présente en somme comme le « nouveau leader collectif du monde libre » a bien eu lieu à l’initiative de M. Biden et non de M. Poutine.
S’il y a bien eu une poignée de mains entre les deux chefs d’état, bien que celui qui a sollicité l’entrevue ait traité l’autre de tueur, elle n’a fait que clôturer un dialogue de sourds.
Que se passe-t-il en réalité ?
Pourquoi Monsieur Biden a-t-il soudain sollicité une rencontre avec M. Poutine ?
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